Mise en forme de la lampe crochet

La première étape de crochet est terminée. Vient la phase de mise en forme. Pour que ça paraisse plus léger, je n’ai pas envie d’y mettre une structure en métal… Il va falloir se creuser la tête !

On fait le tour des grands-mères, les Bigoudènes utilisaient du sucre et de l’eau pour faire tenir leurs coiffes, d’autres me parlent de fécule, mais personne ne se souvient des dosages exacts. Sur internet on voit des expérimentations à la colle à papier peint… On va s’amuser !

Pour donner une belle forme bien ronde, le plus simple (et le plus amusant) et de mettre le travail en crochet sur un ballon de baudruche. Après séchage on pourra faire exploser le ballon. C’est une étape qui plaira forcément aux enfants !

C’est parti pour le premier essai armée de ma casserole. On tente le sucre. Catastrophe ! Ca poisse (en même temps j’aurai pu me douter que le sirop ça collait), c’est long à sécher. Points positifs : une fois sec, ça ne colle plus et c’est vraiment rigide. Après deux jours, le sucre se met à cristalliser, j’ai l’impression d’avoir suspendu un sucre d’orge. Le dosage en sucre était certainement trop généreux. On change de technique.

On tente la fécule. De la poudre, de l’eau froide, on chauffe à feu doux. Jusqu’ici tout va bien. On imprègne, on gonfle le ballon, tout va bien. Plus qu’à attendre que ça sèche. Je suis comme une gamine devant ses cadeaux qu’elle ne peut pas ouvrir avant le lendemain. Une torture. Bref, le lendemain on explose le ballon. Et là miracle, le résultat est plus que satisfaisant comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus sur un modèle au tricot.

Finalement, on va peut-être la vendre en kit cette lampe :

 la résille en crochet  +  un sachet de poudre  + un ballon

Les parents pourront faire la mise en forme avec leurs enfants avant de suspendre la lampe en crochet. Ca commence à prendre forme (c’est le cas de le dire) ! Rendez-vous pour la prochaine étape !